Jean-Baptiste Willermoz

Jean-Baptiste Willermoz, noble initié au grand coeur, fait partie des illustres personnages qui ont accompagné Martinès de Pasqually, et a contribué d’une façon insoupçonnée à la mise en place de l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus-Coens de l’Univers et du Martinisme. Il fut le plus fidèle disciple de Martinès. On le connaît notamment pour son apport important à la Franc-Maçonnerie, mais ce que peu de personnes savent, c’est que cet apport fut possible en grande partie grâce à l’illumination et les révélations obtenus par la Haute Magie et Théurgie que produisaient Pasqually et les initiés Élus Coens dont il fit partie. 

Willermoz était parfaitement conscient des capacités et réalisations de Martines de Pasqually en tant que Thaumaturge.  Il avait le privilège, avec un cercle très restraint d’initiés, de voir Martines opérer des Miracles, ainsi qu’une véritable communion avec le Christ. Willermoz fut profondément marqué par les experiences mystiques qu’il vivait. 

Mais la véritable force de Jean-Baptiste Willermoz était sa capacité de pénétrer intellectuellement la doctrine, les rites et la mystique de Martinès, à tel point qu’il aida ce dernier à de nombreuses reprises en participant notamment à l’élaboration physique du Temple et de certains rituels. L’apport financier de Willermoz était également un aspect important de sa contribution. Il était en quelque sorte le “mécène inconnu” des Élus-Coens. 

Jean-Baptiste Willermoz entretenait en relation très proche avec Martinès de Pasqually, et ce dernier le gratifiait avec des révélations particulières et secrètes sur sa doctrine, et surtout sur les mondes invisibles supérieurs et divins. Par contre, on ne peut pas en dire autant de sa relation avec Louis-Claude de Saint-Martin : l’un et l’autre s’appréciaient plus ou moins. On peut dire sans se tromper que c’était Martines de Pasqually et son oeuvre qui réunissait les deux comparses ensemble. En effet, Willermoz ne voyait pas d’un très bon oeil les critiques que Saint-Martin faisait à propos de la dimension opérative et rituellique de la Théurgie de Martinès. Étant un gnostique par nature, il était conscient de la nécessité de la rituellie, des objets et vêtements sacrés pour la divinisation de l’être et la réconciliation céleste. Cela ne l’empêchait nullement de développer une mystique profonde et réellement spirituelle.

Jusqu’au dernier souffle de vie de son Maître, il ne cessa de l’aider et de l’assister. Par la suite, il continua ses travaux au sein de la Maçonnerie, en y intégrant les enseignements de Martinès. Willermoz vécu en véritable initié, et mériterait d’être plus connu, car sa vie, bien que discrète, est un exemple pour tous les initiés.

Pour plus d’informations sur sa vie et sa dimension profane, nous vous invitons à consulter la page wikipédia qui lui est consacrée, et qui est très bien faite.
De plus, nous mentionnons également cette page qui est le résultat d’un travail important et illustre très bien le parcours initiatique de Willermoz.